Saint Léonard
Fondée en 1886 la ville de Saint Léonard fut d’abord un petit bourg dominé par la vie rurale et les occupations agricoles. Une rue principale la traversait, la rue Jarry. Les colons français vivaient de la culture de leurs terres. À partir de 1955, la physionomie de la ville change. Démographie, économie, tout explose et la ville ne cesse de s’étendre. Le phénomène démarre lorsqu’'un groupe de Montréalais réunis dans la Coopérative d'habitation de Montréal, décide d'acheter une terre à Saint-Léonard, la terre Renaud, qui occupe aujourd'hui le secteur des rues Aimé-Renaud, des Artisans, Alphonse-Desjardins, la Place des Fondateurs et des rues avoisinantes, afin d’y construire un vaste ensemble domiciliaire érigé selon les principes d'une organisation coopérative. Cette entreprise permettra à 655 travailleurs à revenus modestes d'avoir accès à la propriété et d'élever leur famille en banlieue, dans un cadre relativement résidentiel. À ce facteur s’ajoute la venue massive des Canadiens d’origine italienne qui va finir de peaufiner le climat économique et social.
La ville finira par fusionner comme ses voisines en 2002 avec la ville de Montréal.
Après ces périodes de croissance fulgurante, d’autres communautés d’immigrants se sont installées ici. Magrébins, latino-américains, sont venus enrichir le paysage culturel. Ici aussi la modernité côtoie le passé dans le patrimoine architectural, et au quotidien dans sa culture, ses spectacles de rue, l’ambiance particulière qui règne ici, les expositions, les influences communautaires. L’attraction est ici la caverne, située dans le parc Pie XII, également appelée Trou de fée, longue de 35 mètres et descendant jusqu’à 8 mètres de profondeur et permet aux petits et aux grands de s’essayer à la spéléologie. Le quartier de Saint-Léonard attire par son aspect typique les amoureux du multiculturalisme. Petits restaurants, ambiance bonne enfant, les communautés se retrouvent ici et accueillent chaque année des dizaines de nouveaux ressortissants étrangers dans une ambiance festive essentiellement liée à ce mode de vie intra communautaire.
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